Bon, I
recommence, depuis the beginning. C’était une nuit sombre et
orageuse quand « REPAF » (toi t’as bu, y a pas d’autres
solutions… Il faisait grand soleil. – Bon d’ac alors…).
C’était un
jour ensoleillé et radieux quand (- c’est bon, t’as rien à
rajouter ? ? ? Alors SILENCE..) on vit passer au
bord d’une clairière Zigouave qui, comme vous l’avez sûrement
déjà compris voire même si vous êtes pas trop bête vous avez
fait le rapprochement avec le titre, c’est le petit nain de la faux
raie, contrairement à l’autre trou du cul qui est le nain de la
vraie raie. Au passage vous pouvez noter le jeu de mots vachement
perspicace de l’auteur. N’en doutons pas, contrairement à
l’auteur. Si vous n’avez pas suivi, on peut dire que le jeu de
mots est perspicace mais pas l’auteur. Si vous voulez que je vous
explique à nouveau, c’est que vous êtes comme l’auteur.
Bon revenons
en à Zigmachin car je ne me rappelle plus comment je l’ai appelé…
Zigouave, c’est pourtant facile de ne pas se tromper… Tiens, ça
me rappelle une pub à la télé. B’en oui, je suis un fan de la
boite à conneries. Quoi qu’il en soit, notre petit nain voguait
(si on peut utiliser ce terme dans ces conditions) deci ou delà,
bon b’en en résumé, il se baladait… Je ne sais pas pourquoi
certaines personnes essaient d’étoffer leurs propos de jolies
phrases alors que ce qui est le plus court est toujours le meilleur.
Enfin, tout est fonction du besoin que nous avons. Imaginez un
alpiniste descendant une falaise de 45 mètres en rappel et
remarquant à 39 m que sa corde n’en fait que 40, on ne peut pas
dire qu’il va être content. Il va sauter (peut-être) mais
sûrement pas de joie…
Autre
proposition pour dénoncer le bon sens de ma thèse.
Imaginez à
moins que ça ne vous soit déjà arrivé où là, il ne vous reste
plus qu’à vous souvenir, que vous arriviez devant une femme de
rêve en lingerie zérotique (la femme de rêve, pas vous…) couchée
sur le lit et qu’au moment propice, c’est à dire lorsque vos
deux corps en pleine symbiose commencent à découvrir au fin fond
caché de votre inconscience un sentiment de plaisir adultérien,
elle vous regarde droit dans les yeux, avec ce fameux regard qui vous
fait fondre, ce sourire divin, cette lumière qu’elle émet de par
les traits de son visage et les effluves de son parfum l’entourant
d’une aura divine et vous dit : « t’as commencé ? ».
Alors là, le choc, la crise existentielle, le désespoir, bref, le
cauchemar réel.
Tout ça pour
dire que durant sa balade, qui doit maintenant être terminée,
depuis le temps que je déblatère sur ce sujet, il est arrivé à
Zigouane un tas d’aventures que je vais m’empresser de vous
raconter après vous avoir donné quelques explications.
La première :
Si vous lisez souvent les abominables histoires de Bibi (Bibi, c’est
moi), vous remarquerez que j’utilise des termes dont je ne connais
pas l’orthographe et je vous avouerai que des fois, c’est même
le sens que je ne connais pas. Mais soyez sympa et ne m’en
tenez pas rigueur. S’il fallait que je cherche tous les mots dont
la signification ou même l’orthographe font hérisser sur moi les
poils de la non compréhension, les histoires que je vous racontent
ne dureraient pas une ou deux pages comme à leur habitude, mais
plutôt deux lignes.
Ca donnerait
des trucs du genre.
Il était une
fois…(ça je connais comment ça s’écrit, alors je recopie,
c’était marqué dans les livres de mon enfance que ma maman me
lisait pour que je m’endorme. Et des fois, si je ne m’endormais
pas pendant la lecture, elle avait un remède vachement efficace
contre les insomnies, elle appelait ça : « le sport
fatigue ». En fait, elle soulevait la batte de baseball le plus
haut possible et me disait : « Tu vois les
étoiles ? » et b’en moi comme je les voyait pas, je
disais : « Non ». Alors là, elle frappait de
toutes ses forces et j’entendais un petit murmure qui me disait
dans le creux de l’oreille : « Et b’en là, tu vas les
voir, je te le promets » et je m’endormais heureux en voyant
des tas de petites étoiles…) un petit nain (là, je maîtrise,
J’ai dû mettre au singulier. Dans les écrits de mon enfance, ils
étaient 7 les nains… Allez comprendre…) se baladait dans une
forêt. Et « Paf », il reçoit une enclume sur la tête,
tombe dans les pommes et énonce la théorie de la gravitation
universelle. Reprise plus tard par Newton qui, histoire d’atténuer
un peu le choc disait qu’il avait reçu une pomme sur la tête. Si
vous pensez que je mélange un petit peu l’histoire, les sciences
et l’imaginaire, je serais tenté par dire que vous êtes plus
perspicace qu’au début de l’histoire. Bon, une dépêche vient
de tomber dans les bureaux pour me dire que l’endroit dans lequel
je me trouve, ferme ses portes à midi. B’en oui, en plus, c’est
une bibliothèque, ce qui ne m’empêche pas de faire des fautes de
français. J’ai honte mais je prends toute la responsabilité sur
moi. Vous vous moquez de moi là ? Alors puisque c’est comme
ça , je pars manger. Na.
Début de
l’après-midi. Après avoir pas trop mal mangé, ne soyons pas
toujours négatifs, me voilà donc reparti enfin, je devrais plutôt
dire nous voilà repartis avec Zigou..ave et non Zigou..net dans de
folles aventures. Enfin, folle… Pour l’instant, on ne peut pas
dire que l’aventure soit essentiellement au rendez-vous. Mais bon,
qu’est-ce qu’un rendez-vous dans la vie d’un homme ?
Je vous
l’accorde, quand c’est pour aller chez le dentiste, on est mal.
On sue, on imagine ou plutôt on entend le bruit de la fraise, la
dent du patient devant nous qui crie au désespoir, on entend la
carie se débattre de toutes ses forces, on imagine la bataille
sanglante entre David qui mesure à peine quelques microns et Goliath
.
A ma gauche
fait de trous, de vilaines bactéries et de plomb, mesurant 78
microns pour un poids de –0.02 grammes « Big Kill Carie ».
A ma droite, fait de muscles, de chair et d’énormes doigts
boudineux, pour un poids moyen de 85 kg et une taille d’1,80 m «
Dentiste Ze Destructor ».
Depuis ce
moment, on laisse notre imagination envahir nos pensées, on se
retrouve à l’intérieur de notre bouche avec un avale salive, un
aspirateur, quatre gros doigts qui nous triturent un peu partout,
« Carie » qui se défend tant bien que mal utilisant son
arme secrète pour perforer le plus possible notre pauvre petite
dent, atteignant le nerf, faisant apparaître en nous les pulsions
les plus sauvages ( Je mords ou je ne mords pas ?) puis
« Dentiste » muni de sa fraise
thermohydronucléoélectrique (pas la peine de chercher ce mot dans
le dico, il vient d’être inventé, demain je pose une demande de
brevet) qui rattrape « Carie » la presse contre le nerf
dentaire (juste histoire d’émoustiller un peu plus et de perpétrer
dans sa lancée sadique) et la déchiquette en mille morceaux, un peu
à la manière du tueur dans le dernier « vendredi 13 ».
En parlant de
ballade, je vais vous raconter une anecdote. Bon, je vous l’accorde,
pour l’instant, mis à part des anecdotes, je n’ai pas raconté
grand chose.
Alors voilà,
je me baladais tranquillement dans ce qu’on pourrait qualifier la
capitale valaisanne. B’en oui, vous avez trouvé, j’étais à
Sion, ville olympique (ironie quand tu nous tiens..) quand, arrivé
devant une vitrine de mode masculine, je me suis arrété pour jeter
un coup d’oeil. Oh mais la mauvaise idée que j’ai eue là… Il
y avait en vitrine des photos de mannequins masculins habillés d’un
simple Jeans. Vous pouvez me dire que faire dans ces cas là, si ce
n’est pleurer devant l’inégalité raciale et existentielle de la
vie… La prochaine annonce que je mettrai sera du genre :
« Jeune
homme, pas très sportif, bon cuisinier, plus proche de Woody Allen
que de Schwarzennegger recherche… »
Là, il y a
quand même un peu de marge mais bon, vaut mieux ça des fois…
Ca doit être
ça, l’art de la drague, arriver à faire croire à tout un chacun
qu’avec un physique minable, on est un dieu… D’ou la question
religieuse par excellence. Les dieux sont représentés sur les
tableaux et les gravures comme des êtres parfaits… Mais qu’est
ce que ? De toute façon, on s’en fout, on n’est pas là
pour ça. On est venu ici pour lire une petite histoire.
C’était un
jour ensoleillé, pas comme aujourd’hui car il pleut..) quand on
vit apparaître à la lisière de la forêt un daim.. (je me suis
trompé d’histoire, ça, c’est Bambi) en fait, c’est un nain
qui est apparu. Enfin, quand on dit apparaître, pour un nain, ça
fait ironique car imaginez la lisière de la forêt, le champ de
colza droit devant avec une hauteur d’herbe d’environ 80 cm et le
nain (censé apparaître avec son mètre 01 (bref, on peut dire qu’il
a juste la tête qui dépasse)). Alors on peut voir apparaître un
petit chapeau vert recouvrant une chtite tête de nain. Et encore,
vert sur vert, il faut le voir.
Bon alors
tout le monde était là en attendant le nain car il avait téléphoné
qu’il arrivait.
La joie se
mit à envahir nos visages et tels les journalistes moyens, nous nous
sommes précipités sur lui, le harcelant de questions existentielles
et l’assaillant de nos flashs rappelant un peu notre dernière
soirée techno. Du reste, ça fait un moment que nous ne sommes plus
allés faire les sauvages dans une telle soirée. J’aurai pû dire
dans mon superbe accent vaudois bien prononcé que ça faisait une
paie que nous n’avions plus été, mais la petite Nadia qui est
assise deux places à ma gauche, n’aurait pas apprécié ma
détérioration de la langue française. En parlant de détérioration,
je n’ai jamais dit qu’elle occupait les deux places à ma gauche.
Quel est l’ignoble de l’assemblée à avoir dit qu’elle avait
de la chair ? Tu seras châtié. Bref, il y a une place
occupée par je ne sais qui, entre nous deux, qui m’empêche de
l’embêter. Zut alors…
C’est pour
ça que notre petit nain qui est un pléonasme du reste, vous avez
déjà vu un nain d’1.80m ? Ah ouais, le géant vert qu’on
trouve sur les boites de petits pois.
Sur les
autres boites, il y a le lapin de chez casse…grain et non pas
casse…couilles comme les ¾ des lecteurs de ce texte ont insinués.
Certains diront que si le soleil brille un jour, la nuit, il sera à
l’opposé d’où il était le jour. Et même qu’en fait lui ne
bouge pas mais nous si. A l a demande générale, je m’explique. En
fait, je ne savais quoi dire (- comme d’habitude), alors j’ai
inventé une phrase qui ne veut rien dire (- comme d’habitude) et
si je (- comme d’ « PAF ») ( mais il m’agace avec ses
commentaires… Comment le faire taire surtout)…
Quand
Zigouave leva la tête, il vit devant lui une chapotte verte en
dessous de laquelle trônait une petite naine de la forête (vous ne
vous y attendiez pas à celle là…).
Il s’approcha
d’elle et lui demanda d’un ton charmeur et mélodieux : «
Zarma, c’est ton Karma qu’a fait qu’on se rencontre ou ce sont
tes oeils qu’on fait que moi chuis tout chose tout pas nulle
part ? ».
Elle lui
sourit et ils partirent heureux main dans la main…
Les premiers
commentaires des lecteurs…
- Je crois que cette fois, on ne peut plus rien pour toi (une lectrice)
- Bravo (un copain (mon meilleur pote))
- Je n’ai pas encore eu le temps de le lire (un autre copain)
- Je n’ai pas encore eu le temps de le lire (ma frangine)
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