dimanche 19 février 2012

Le petit nain de la faux raie

It was a dark and stormy night when « PAF » (- mais t’es con ou bien ? C’est une histoire en français…).
Bon, I recommence, depuis the beginning. C’était une nuit sombre et orageuse quand « REPAF » (toi t’as bu, y a pas d’autres solutions… Il faisait grand soleil. – Bon d’ac alors…).
C’était un jour ensoleillé et radieux quand (- c’est bon, t’as rien à rajouter ? ? ? Alors SILENCE..) on vit passer au bord d’une clairière Zigouave qui, comme vous l’avez sûrement déjà compris voire même si vous êtes pas trop bête vous avez fait le rapprochement avec le titre, c’est le petit nain de la faux raie, contrairement à l’autre trou du cul qui est le nain de la vraie raie. Au passage vous pouvez noter le jeu de mots vachement perspicace de l’auteur. N’en doutons pas, contrairement à l’auteur. Si vous n’avez pas suivi, on peut dire que le jeu de mots est perspicace mais pas l’auteur. Si vous voulez que je vous explique à nouveau, c’est que vous êtes comme l’auteur.
Bon revenons en à Zigmachin car je ne me rappelle plus comment je l’ai appelé… Zigouave, c’est pourtant facile de ne pas se tromper… Tiens, ça me rappelle une pub à la télé. B’en oui, je suis un fan de la boite à conneries. Quoi qu’il en soit, notre petit nain voguait (si on peut utiliser ce terme dans ces conditions) deci ou delà, bon b’en en résumé, il se baladait… Je ne sais pas pourquoi certaines personnes essaient d’étoffer leurs propos de jolies phrases alors que ce qui est le plus court est toujours le meilleur. Enfin, tout est fonction du besoin que nous avons. Imaginez un alpiniste descendant une falaise de 45 mètres en rappel et remarquant à 39 m que sa corde n’en fait que 40, on ne peut pas dire qu’il va être content. Il va sauter (peut-être) mais sûrement pas de joie…
Autre proposition pour dénoncer le bon sens de ma thèse.
Imaginez à moins que ça ne vous soit déjà arrivé où là, il ne vous reste plus qu’à vous souvenir, que vous arriviez devant une femme de rêve en lingerie zérotique (la femme de rêve, pas vous…) couchée sur le lit et qu’au moment propice, c’est à dire lorsque vos deux corps en pleine symbiose commencent à découvrir au fin fond caché de votre inconscience un sentiment de plaisir adultérien, elle vous regarde droit dans les yeux, avec ce fameux regard qui vous fait fondre, ce sourire divin, cette lumière qu’elle émet de par les traits de son visage et les effluves de son parfum l’entourant d’une aura divine et vous dit : « t’as commencé ? ». Alors là, le choc, la crise existentielle, le désespoir, bref, le cauchemar réel.
Tout ça pour dire que durant sa balade, qui doit maintenant être terminée, depuis le temps que je déblatère sur ce sujet, il est arrivé à Zigouane un tas d’aventures que je vais m’empresser de vous raconter après vous avoir donné quelques explications.
La première : Si vous lisez souvent les abominables histoires de Bibi (Bibi, c’est moi), vous remarquerez que j’utilise des termes dont je ne connais pas l’orthographe et je vous avouerai que des fois, c’est même le sens que je ne connais pas. Mais soyez sympa et ne m’en tenez pas rigueur. S’il fallait que je cherche tous les mots dont la signification ou même l’orthographe font hérisser sur moi les poils de la non compréhension, les histoires que je vous racontent ne dureraient pas une ou deux pages comme à leur habitude, mais plutôt deux lignes.
Ca donnerait des trucs du genre.
Il était une fois…(ça je connais comment ça s’écrit, alors je recopie, c’était marqué dans les livres de mon enfance que ma maman me lisait pour que je m’endorme. Et des fois, si je ne m’endormais pas pendant la lecture, elle avait un remède vachement efficace contre les insomnies, elle appelait ça : «  le sport fatigue ». En fait, elle soulevait la batte de baseball le plus haut possible et me disait :  « Tu vois les étoiles ? » et b’en moi comme je les voyait pas, je disais :  « Non ». Alors là, elle frappait de toutes ses forces et j’entendais un petit murmure qui me disait dans le creux de l’oreille : « Et b’en là, tu vas les voir, je te le promets » et je m’endormais heureux en voyant des tas de petites étoiles…) un petit nain (là, je maîtrise, J’ai dû mettre au singulier. Dans les écrits de mon enfance, ils étaient 7 les nains… Allez comprendre…) se baladait dans une forêt. Et « Paf », il reçoit une enclume sur la tête, tombe dans les pommes et énonce la théorie de la gravitation universelle. Reprise plus tard par Newton qui, histoire d’atténuer un peu le choc disait qu’il avait reçu une pomme sur la tête. Si vous pensez que je mélange un petit peu l’histoire, les sciences et l’imaginaire, je serais tenté par dire que vous êtes plus perspicace qu’au début de l’histoire. Bon, une dépêche vient de tomber dans les bureaux pour me dire que l’endroit dans lequel je me trouve, ferme ses portes à midi. B’en oui, en plus, c’est une bibliothèque, ce qui ne m’empêche pas de faire des fautes de français. J’ai honte mais je prends toute la responsabilité sur moi. Vous vous moquez de moi là ? Alors puisque c’est comme ça , je pars manger. Na.
Début de l’après-midi. Après avoir pas trop mal mangé, ne soyons pas toujours négatifs, me voilà donc reparti enfin, je devrais plutôt dire nous voilà repartis avec Zigou..ave et non Zigou..net dans de folles aventures. Enfin, folle… Pour l’instant, on ne peut pas dire que l’aventure soit essentiellement au rendez-vous. Mais bon, qu’est-ce qu’un rendez-vous dans la vie d’un homme ?
Je vous l’accorde, quand c’est pour aller chez le dentiste, on est mal. On sue, on imagine ou plutôt on entend le bruit de la fraise, la dent du patient devant nous qui crie au désespoir, on entend la carie se débattre de toutes ses forces, on imagine la bataille sanglante entre David qui mesure à peine quelques microns et Goliath .
A ma gauche fait de trous, de vilaines bactéries et de plomb, mesurant 78 microns pour un poids de –0.02 grammes « Big Kill Carie ». A ma droite, fait de muscles, de chair et d’énormes doigts boudineux, pour un poids moyen de 85 kg et une taille d’1,80 m «  Dentiste Ze Destructor ».
Depuis ce moment, on laisse notre imagination envahir nos pensées, on se retrouve à l’intérieur de notre bouche avec un avale salive, un aspirateur, quatre gros doigts qui nous triturent un peu partout, « Carie » qui se défend tant bien que mal utilisant son arme secrète pour perforer le plus possible notre pauvre petite dent, atteignant le nerf, faisant apparaître en nous les pulsions les plus sauvages ( Je mords ou je ne mords pas ?) puis « Dentiste » muni de sa fraise thermohydronucléoélectrique (pas la peine de chercher ce mot dans le dico, il vient d’être inventé, demain je pose une demande de brevet) qui rattrape « Carie » la presse contre le nerf dentaire (juste histoire d’émoustiller un peu plus et de perpétrer dans sa lancée sadique) et la déchiquette en mille morceaux, un peu à la manière du tueur dans le dernier « vendredi 13 ».
En parlant de ballade, je vais vous raconter une anecdote. Bon, je vous l’accorde, pour l’instant, mis à part des anecdotes, je n’ai pas raconté grand chose.
Alors voilà, je me baladais tranquillement dans ce qu’on pourrait qualifier la capitale valaisanne. B’en oui, vous avez trouvé, j’étais à Sion, ville olympique (ironie quand tu nous tiens..) quand, arrivé devant une vitrine de mode masculine, je me suis arrété pour jeter un coup d’oeil. Oh mais la mauvaise idée que j’ai eue là… Il y avait en vitrine des photos de mannequins masculins habillés d’un simple Jeans. Vous pouvez me dire que faire dans ces cas là, si ce n’est pleurer devant l’inégalité raciale et existentielle de la vie… La prochaine annonce que je mettrai sera du genre :
« Jeune homme, pas très sportif, bon cuisinier, plus proche de Woody Allen que de Schwarzennegger recherche… »
Là, il y a quand même un peu de marge mais bon, vaut mieux ça des fois…
Ca doit être ça, l’art de la drague, arriver à faire croire à tout un chacun qu’avec un physique minable, on est un dieu… D’ou la question religieuse par excellence. Les dieux sont représentés sur les tableaux et les gravures comme des êtres parfaits… Mais qu’est ce que ? De toute façon, on s’en fout, on n’est pas là pour ça. On est venu ici pour lire une petite histoire.
C’était un jour ensoleillé, pas comme aujourd’hui car il pleut..) quand on vit apparaître à la lisière de la forêt un daim.. (je me suis trompé d’histoire, ça, c’est Bambi) en fait, c’est un nain qui est apparu. Enfin, quand on dit apparaître, pour un nain, ça fait ironique car imaginez la lisière de la forêt, le champ de colza droit devant avec une hauteur d’herbe d’environ 80 cm et le nain (censé apparaître avec son mètre 01 (bref, on peut dire qu’il a juste la tête qui dépasse)). Alors on peut voir apparaître un petit chapeau vert recouvrant une chtite tête de nain. Et encore, vert sur vert, il faut le voir.
Bon alors tout le monde était là en attendant le nain car il avait téléphoné qu’il arrivait.
La joie se mit à envahir nos visages et tels les journalistes moyens, nous nous sommes précipités sur lui, le harcelant de questions existentielles et l’assaillant de nos flashs rappelant un peu notre dernière soirée techno. Du reste, ça fait un moment que nous ne sommes plus allés faire les sauvages dans une telle soirée. J’aurai pû dire dans mon superbe accent vaudois bien prononcé que ça faisait une paie que nous n’avions plus été, mais la petite Nadia qui est assise deux places à ma gauche, n’aurait pas apprécié ma détérioration de la langue française. En parlant de détérioration, je n’ai jamais dit qu’elle occupait les deux places à ma gauche. Quel est l’ignoble de l’assemblée à avoir dit qu’elle avait de la chair ?  Tu seras châtié. Bref, il y a une place occupée par je ne sais qui, entre nous deux, qui m’empêche de l’embêter. Zut alors…
C’est pour ça que notre petit nain qui est un pléonasme du reste, vous avez déjà vu un nain d’1.80m ? Ah ouais, le géant vert qu’on trouve sur les boites de petits pois.
Sur les autres boites, il y a le lapin de chez casse…grain et non pas casse…couilles comme les ¾ des lecteurs de ce texte ont insinués. Certains diront que si le soleil brille un jour, la nuit, il sera à l’opposé d’où il était le jour. Et même qu’en fait lui ne bouge pas mais nous si. A l a demande générale, je m’explique. En fait, je ne savais quoi dire (- comme d’habitude), alors j’ai inventé une phrase qui ne veut rien dire (- comme d’habitude) et si je (- comme d’ « PAF ») ( mais il m’agace avec ses commentaires… Comment le faire taire surtout)…
Quand Zigouave leva la tête, il vit devant lui une chapotte verte en dessous de laquelle trônait une petite naine de la forête (vous ne vous y attendiez pas à celle là…).
Il s’approcha d’elle et lui demanda d’un ton charmeur et mélodieux : «  Zarma, c’est ton Karma qu’a fait qu’on se rencontre ou ce sont tes oeils qu’on fait que moi chuis tout chose tout pas nulle part ? ».
Elle lui sourit et ils partirent heureux main dans la main…

Les premiers commentaires des lecteurs…
  • Je crois que cette fois, on ne peut plus rien pour toi (une lectrice)
  • Bravo (un copain (mon meilleur pote))
  • Je n’ai pas encore eu le temps de le lire (un autre copain)
  • Je n’ai pas encore eu le temps de le lire (ma frangine)

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