Lorsqu'il y a du vent et qu'il n'est pas possible d'aller jouer au volley, qu'il fait beau et pas trop chaud? Alors une balade à moto s'impose.
Comme on commence à en avoir marre des petits vieux qui roulent en montagne le dimanche à 30 km/h, des touristes qui n'ont jamais vu un virage ou des familles qui doivent rouler le plus lentement possible car le petit dernier vient de s'endormir, enfin... Nous avons décidé d'aller de l'autre côté de la frontière.
Nous prîmes donc l'autocroute jusqu'à Bienne, puis Soncéboz. A partir de Soncèboz, le col de Pierre Pertuis jusqu'à Tavannes et depuis Tavannes, tout droit direction la douane de Goumois. A partir de Goumois, j'escomptais passer par la corniche de Goumois, car à mes souvenirs c'était un paysage magnifique. Mais bon, mes souvenirs étant ce qu'ils sont, le paysage ne fut pas aussi magnifique que ça. C'est normal, ce n'était pas la corniche de Goumois mais le col de la Vierge. Par contre, ne me demandez pas pourquoi le panneau indique la mauvaise direction, ou alors c'est ma carte qui indique le mauvais endroit. Bon, en résumé, ce n'était pas ce que c'était mais c'était quand même très joli. La route n'est pas dans un état irréprochable mais elle permet quand même de prendre un peu de plaisir. Arrivé un petit peu avant Maîche, nous nous sommes arrêtés pour profiter d'une terrasse. Le temps était, on ne peut plus, clément et le café, ma foi, relativement noir ;-). Après la pause pipi, nous roulâmes en direction de Maîche puis vers Cour St Maurice avant de bifurquer en direction de St Hippolyte. Nous longeâmes un petit ruisseau qui, lors d'une pause, nous permis les photos que voici.
Depuis St-Hippolyte, nous repartîmes en direction de Goumois, où deux motards plus stressés que nous, nous guidâmes à une vitesse intéressante sur ce bout de route. Disons que ça nous a permis d'user le pneu un poil plus sur les côtés que d'habitude. Malheureusement, arrivés à Goumois, nous retrouvâmes nos compatriotes les helvètes et leur habitude à rouler bien en dessous des limitations, surtout lorsqu'il nous est impossible de dépasser.
Malgré tout, nous avons bien profité de la route et surtout du fait de pouvoir rouler à notre rythme une bonne partie du trajet. Quelques gravillons non indiqués ont eu raison de la confiance à ma Dondon, qui après un petit chassé du Q roula à nouveau à une vitesse tolérable aux yeux de la maréchaussée. On dira ce qu'on voudra, c'est quand même avec la banane au milieu du visage que nous sommes arrivés à la maison ce soir ;-)
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